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PIERRE PELOT LES CHIENS QUI TRAVERSENT LA NUIT Editions RIVAGES/NOIR |
Une
rue que ses habitants n’appellent plus autrement que « la rue
», comme ils disent « la ville » ou encore « le quartier
». Après avoir jeté l’emballage des noms propres
inutiles.
Une rue près d’un terrain vague dans un quartier appelé
à disparaître. Un jour une Pontiac grise se gare devant l’unique
bistrot et un homme aux mains gainées de mitaines en cuir noir en descend.
Dans la voiture, trois ou quatre hommes, des types à se balader avec
des manches de pioche, des fusils, qui rigolent quand on leur parle des flics,
qui entrent dans les bars et tabassent à tour de bras quand et qui
ça leur chante. Ils sont à la recherche d’une fille.
Elle leur a échappé. Quelqu’un de la rue l’a aidée.
Après ils répandent la terreur, qui osera les affronter dans
cette rue perdue d’un quartier sordide ?
Un roman noir qui a la limpidité d’un western et la rigueur d’une tragédie classique.