PETER BOWEN - la maison du coyote
Gabriel Du Pré se rend à Washington pour participer à une rencontre de musiciens, le " Folk Life Festival " organisé par le Smithsonian Institute. Ca se passe mal pour deux raisons : d’abord parce que cet amoureux des grands espaces étouffe dans la ville, où l’air est poisseux, ensuite parce qu’une jeune femme d’origine Cree (communauté indienne établie au Canada) est poignardée. Bien que relancé par l’organisateur pour enregistrer des ballades de ceux qu’on appelait les "voyageurs " ( les colons d’origine française qui faisaient le commerce et le transport des fourrures dès la fin du XVII ème) , il rejoint son Montana natal, sa bonne ville de Toussaint et sa Madelaine de compagne. A nouveau sollicité, cette fois-ci pour accompagner une expédition sur l’ancienne route du commerce des peaux (une remontée sur des canots dans le Saskatchewan et le Manitoba), il se laisse convaincre par son vieux pote métis Benetsee, " étrange chanteur et prophète " car des indiens Crees qui se battent pour le respect de leurs territoires contre l’électrification massive feront partie du voyage. C’est l’occasion de se moquer des nouveaux riches qui pratiquent une écologie épouvantable. Les meurtres continuent, chaque fois à l’aide d’un objet ancien des indiens et les victimes sont toutes (sauf deux) des indiennes : au total il y en aura 7. C’est Gabriel Du Pré qui débusquera l’assassin.
Bernard Daguerre.