FRANZ-OLIVIER GIESBERT - l'abatteur


Une œuvre sensuelle, naturaliste, orageuse, en parfait désaccord avec notre époque. Perpétuel retour aux origines, nature, enfance, secret, où le roman policier s'inscrit sans surprise, L'Abatteur commence par l'enlèvement d'une jeune fille. La tête de Sonia Fieschi, fille d'un policier, est retrouvée dans une mallette en gare d'Arbois. Marie Sastre, la commissaire chargée de l'enquête, engluée également dans des problèmes personnels, n'avance pas. Tandis que l'enquête piétine, d'autres jeunes femmes disparaissent. On s'orientera du côté des hôpitaux, mais aussi de l'abattoir municipal de Sisteron, qui nous réserve quelques pages plutôt gore. Certainement plus proches de la réalité que la vision aseptisée que nous en avons, entre plats congelés et vieillards relégués dans les hospices.