JOHN FRANKLIN BARDIN

QUE LE DIABLE L'EMPORTE

Editions JOELLE LOSFELD

 

Ellen, célèbre claveciniste, quitte la clinique psychiatrique où elle a passé de longs mois. Il lui tarde de retrouver sa maison et surtout son mari Basil, et de jouer à nouveau. Pourtant un sombre pressentiment s'insinue en elle au moment du départ. Elle répugne à s'éloigner de son médecin. Est-elle vraiment guérie ? De retour chez elle, un certain nombre de faits anodins se produisent qui vont faire naître à nouveau ses angoisses. Tout porte à croire qu'Ellen a perdu la mémoire et que sa raison vacille, toutefois son entourage se comporte avec elle de bien étrange façon : complot, paranoïa, manipulation… ?
Entre Patricia Highsmith et Ruth Rendell, selon les spécialistes du genre, avec cet incomparable talent à mener un suspense qui n'appartient qu'à J.F. Bardin.
John Franklin Bardin (1916-1981) a écrit ce livre en 1947 après " Qui veut la peau de Philip Banter " et avant " La mort en gros sabots " (réédité dans la collection Arcanes en 1999). La psychanalyse et le crime y font bon ménage jusqu'à faire perdre la tête au lecteur.

" Il était temps d'exhumer ce chef-d'œuvre " - Le Magazine littéraire

" Au fur et à mesure de la lecture, la filiation devient évidente. C'est du côté de Patricia Highsmith qu'il faut chercher : l'angoisse distillée par petites touches, l'atmosphère oppressante, la psychologie trouble des personnages " - Eric Libiot - Max