DOA - citoyens clandestins


L'auteur, qui signe son troisième roman sous le pseudonyme de DOA (pour «Death on arrival» c'est-à-dire «Mort à l'arrivée»), a enquêté longuement, rencontré quelques-uns de ces «citoyens clandestins» qu'il met en scène, pour atteindre un niveau de réalisme et de tension proprement impressionnant...
Sans préjudice pour la fiction. DOA enchaîne, entre sprint et course de fond, de courts chapitres portés par une écriture au laser, précise et clinique. Les personnages, peu à peu, prennent une densité rare dans ce genre de texte. Le lecteur passe de l'un à l'autre jusqu'au bout des 705 pages. Sans le moindre essoufflement.

Michel Abescat.